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Elon Musk

Elon Musk révolutionne le recrutement

Elon Musk révolutionne le recrutement pour l’IA de Tesla. L’emblématique patron de Tesla et Space X recrute directement son équipe d’intelligence artificielle via Twitter. Jusque là, rien de particulier. Ce qui l’est plus ce sont les réponses de Musk aux questions de ses interlocuteurs.

A l’un d’eux, demandant le délai d’intégration, et proposant à Musk d’attendre qu’il termine son doctorat, Elon répond : « Un doctorat n’est absolument pas nécessaire. Tout ce qui compte c’est d’avoir une très bonne compréhension de l’intelligence artificielle et une vraie capacité à déployer efficacement un réseau neuronal. Et je me fiche que vous sortiez d’une université…« . Il avait déjà dit la même chose dans une interview à Auto Bild, en 2014 : »Si un candidat est diplômé d’une grande université, cela peut être une bonne indication du fait qu’il sera capable d’accomplir de grandes choses, mais ce n’est pas nécessairement le cas. Si vous regardez, par exemple, des gens comme Bill Gates (Microsoft), Larry Ellison (Oracle) ou Steve Jobs (Apple), ces gars-là n’ont pas obtenu leur diplôme universitaire, mais si vous avez la possibilité de les embaucher, ce serait évidemment une bonne idée. »

Elon Musk révolutionne le recrutement pour l’IA de Tesla et offre une fête pour les candidats retenus

Et comme recruter des experts de l’IA est compliqué, Elon Musk (@elonmusk) en rajoute sur sa coolitude. Il n’aime pas plus que cela les diplômes mais il est sympa et précise que son équipe IA travaille et échange avec lui directement tous les jours. Cerise sur le cake, ses membres seront invités à une petite fête chez lui directement : “Tesla organisera une fête / hackathon très amusant chez moi avec l’équipe Tesla AI / pilote automatique dans environ quatre semaines. Les invitations partent bientôt.”

Même si la méthode peut paraître étonnante, elle est révélatrice des techniques de plus en plus complexes que doivent développer les entreprises dans le cadre de leurs campagnes de recrutement. Elle montre aussi la nécessité de diversifier les profils. Dans Les Echos Start, le DRH d’IBM France, Bruno Després ne dit pas autre chose : « Un autodidacte n’abordera pas un problème de la même façon qu’un polytechnicien et cela représente un enjeu business pour les entreprises. » Et les spécificités des métiers émergents ne laissant pas le temps aux Grandes Ecoles de peaufiner des programmes de formation ad hoc, les entreprises sont contraintes de désormais parier sur des profils atypiques qu’elles vont devoir séduire et intégrer… Et la bataille s’annonce rude notamment avec les startups…

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